Bienvenue sur le blog des assistantes maternelles agréées et libérales de Sisteron et des environs
samedi 19 décembre 2015
vendredi 25 septembre 2015
Un enfant n'est pas un jouet ...
- Publié le 17/08/13
Après deux/trois semaines de vacances
bien remplies, où nous avons vu beaucoup de monde, essentiellement la
famille d'ailleurs ... avec le passage des uns et des autres, un mariage
etc. ... Petit Baroudeur et moi étions contents de rentrer à la maison
...
D'une part pour retrouver nos petites
habitudes, certes, mais surtout parce que le comportement de certains
adultes avec mon fils commençait à m'agacer très sérieusement.
Donc, oui, Petit Baroudeur est un petit
enfant... avec sa personnalité propre, ses envies, ses choix, ses peurs,
ses qualités et ses défauts ....
Et non, ce n'est pas un pantin qui doit correspondre à ce que l'adulte en face de lui souhaite au moment "t"...
Et ce n'est pas non plus un jouet
attendrissant avec lequel on s'amuse 5 minutes "il est tellement mignon"
et sur lequel on crie ensuite dessus parce qu'On a autre chose à faire
... et que forcément lui trouvera aussi autre chose à faire pour
rappeler sa présence ...
Ce n'est pas parce qu'un enfant est
petit qu'on peut lui dire n'importe quoi, exiger de lui tout et son
contraire, le soumettre à un chantage permanent culpabilisant style "Tu
ne veux pas me faire un bisou? Bon, alors je pleure... " , ou trouver
amusant de lui faire peur en lui racontant qu'il ya des loups partout
(dans la cave, dans la pièce où il veut aller, dans le jardin quand la
nuit tombe etc. ).
Tout cela est assez commun et banal, je
suis sûre ... et je pense que de nombreux témoignages des uns et des
autres pourrait rejoindre mon propos ...
Alors, il est peut être bon de remettre
noir sur blanc qu'un enfant est une personne à part entière ... avec une
dynamique propre à l'enfance, une manière de penser spécifique.... et
il n'est pas un mini clone de ses parents, un mini adulte qui peut tout
comprendre, un animal de compagnie...
C'est bien de râler, mais que faire ? Des cartes de voeux "Les bonnes résolutions pour s'occuper d'un enfant" ... des cartes postales " Vacances heureuses ... avec un petit loulou" ... des affiches "Les 10 commandements des Papi/ Mamie/ Oncles / Tantes / Cousins etc." ...
avec des choses toutes simples dedans:
1. Quand je propose de m'occuper de Loulou, c'est à 100% ...
Ben oui, sinon ça donne ... je cuisine,
je crie sur Loulou qui touche aux couteaux de cuisine ... je débarasse
le lave-vaisselle, je crie sur Loulou qui met en route le four etc. et
au final, le temps où j'ai proposé de m'occuper de Loulou sera négatif
pour lui et pour moi.
2. Loulou n'a pas une mémoire de poisson rouge ...
Et oui, donc il se rappelera de ce que
vous lui avez expliqué ou dit ... donc, vous ne vous étonnerez pas qu'il
ne veuille plus entrer dans la pièce où la veille vous lui avez dit
qu'il y avait un loup...
3. Loulou est logique
Si vous jouez avec lui à table avant que
le plat n'arrive, ne vous étonnez pas qu'il continue de jouer et
s'excite une fois le plat arrivé... alors que vous, êtes centré sur le
contenu de votre assiette.
Si vous chipez ses affaires ou lui
faites des tours pendables, ne vous étonnez pas qu'il vous dise qu'il
veut faire la "bagarre" avec vous, ou qu'il mime de vous tirer dessus
en disant "pan" ( et rappelez vous qu'il est petit, et qu'il ne met pas
du tout la même chose que vous sur ces mots et situations).
4. Loulou pense ( et oui !!! )
Doué de parole (!), Loulou vous dira ce
qu'il pense de telle ou telle situation, acceptera/ demandera/ refusera
vos propositions... Certes, ce n'est pas toujours agréable... mais
pensez que vous êtes avec lui, comme avec n'importe qui d'autre, dans
une relation... un dialogue ... et que tout propos arbitraire sans aucun
temps d'adaptation ou de transition risque bizarrement d'être mal
accueilli.
5. Loulou est très sensible au niveau émotionnel
Loulou est petit, chaque émotion est
vécue intensément, sans filtre, sans pouvoir être relativisée (rappelez
vous quand vous étiez ado... ça s'en rapproche) ... donc ne vous
étonnez pas de ses réactions vives... son chagrin est intense, sa colère
est bouillonnante, sa joie est débordante, sa peur est irraisonnée et
peut être irraisonnable
6. Loulou est fatigable
Loulou a un rythme d'éveil/sommeil
différent du votre... et sa fatigue s'exprime différemment de la
votre... il n'ira pas faire la carpette sur un transat... mais pourra
alterner entre des phases de repli / irritabilité / excitation ... Dans
ces cas là, il ne sert plus à rien de "crier", il ne vous entend plus
... il ne vous reste qu'à lui permettre de se reposer.
7. Loulou apprend en jouant/ bougeant
Pour lui, c'est vital ... oui, il est
fatigant mais pour être bien dans ses baskets, il a besoin de bouger,
parler, voire crier ... si vous contrecarrez tout cela, attendez vous au
pire !!!
8. Loulou... nombril du monde
Enfin, c'est ce qu'il croit ! Il faut
lui apprendre à vivre avec les autres, à intégrer règles et codes
sociaux... mais pas tout en même temps et pas avec une tolérance
zéro...
9. Loulou a ses humeurs, ses trucs à lui
Comme vous, Loulou a des jours "avec" et
des jours "sans" .... des jours où il se lève du pied gauche... Loulou
ne se montre pas toujours sous son meilleur jour ... n'en faites pas une
affaire personnelle, même si ce jour là était le jour où il devait
épater vos amis parce qu'il est évidemment le plus beau, le plus
intelligent, le plus "en avance" ... poli... aimable... souriant de tous
les enfants.
10. Loulou a des parents
C'est dommage, hein ? Mais voila, c'est
comme ça, et ce sont eux qui donnent les lignes directrices de
l'éducation de Loulou... Si vous voulez que tout se passe bien, évitez
de contester, ignorer, critiquer négativement la conduite des parents de
Loulou ... il le sent et le ressent ... et vous le fera comprendre.
Rappelez vous que pour Loulou, les personnes fondamentales de sa vie
sont justement ses parents ... et elles le resteront en filigrane toute
sa vie.
Bon, j'imagine la tête des gens si je leur offrais cela... mais pourtant, ce ne serait pas une mauvaise idée !!!
Et vous, des idées ? Des remarques ?
http://journalpsychomotricienne.fr/relation-parents-enfants/education/315-mon-fils-n-est-pas-un-jouet.html#.Ug9mcz1ZSD8.facebook
mercredi 16 septembre 2015
http://apprendreaeduquer.fr/comment-aider-enfants-mieux-comprendre-les-autres/
Dans l’excellent livre Petites leçons de vie, Sophie Carquain propose d’aider nos enfants à mieux comprendre les autres.
Les enfants qui jouent les durs se sentent souvent faibles ou menacés à l’intérieur. La méchanceté n’est rien de plus qu’un moyen de défense dans ce cas.
La bonne nouvelle est qu’il suffit de lui adresser des mots gentils et des sourires pour qu’il se découvre gentil. On n’est pas condamné à être méchant à vie :-).
Mais le problème est que plus on est méchant avec les autres, moins ils nous aiment, plus on ajoute à la souffrance initiale. Encore une fois, la bonne nouvelle est que la méchanceté pourra disparaître avec la douleur, comme c’est le cas à la fin du film Kirikou et la sorcière.
L’enfant ne sait plus être gentil mais il suffit que quelqu’un s’occupe de lui, se soucie de lui, lui dise des mots gentils pour le transformer.
Dans l’excellent livre Petites leçons de vie, Sophie Carquain propose d’aider nos enfants à mieux comprendre les autres.
Comprendre les gens méchants
Dans les dessins animés ou les livres pour enfants, les gentils et les méchants sont facilement reconnaissables : les gentils sont généralement beaux et souriants, alors que les méchants sont laids et crient beaucoup. Ce type d’histoires apprend aux enfants que le monde est noir ou blanc, qu’on est soit gentil, soit méchant, que ceux qui crient sont méchants par nature (alors qu’on peut crier ponctuellement sous le coup de la fatigue, de la peur, de l’agacement…), que la beauté est associée à la gentillesse, que la laideur est à fuir.On peut avoir l’air méchant parce qu’on se sent faible.
Quand on a peur, on cherche à se protéger par tous les moyens, on cherche une sorte d’armure de protection. Certains, adultes comme enfants, vont alors choisir d’être méchants comme carapace.Les enfants qui jouent les durs se sentent souvent faibles ou menacés à l’intérieur. La méchanceté n’est rien de plus qu’un moyen de défense dans ce cas.
On peut être méchant parce qu’on est considéré comme un moins que rien.
Quand personne ne porte attention à quelqu’un, quand personne ne lui sourit ou ne lui adresse de mots agréables, quand personne ne se soucie de ses sentiments, de ses émotions, alors ce « quelqu’un » peut se sentir tellement abandonné qu’il en devient méchant. C’est encore pire quand il entend des phrases comme « Je ne t’aime plus ».La bonne nouvelle est qu’il suffit de lui adresser des mots gentils et des sourires pour qu’il se découvre gentil. On n’est pas condamné à être méchant à vie :-).
On peut être méchant parce qu’on a mal, parce qu’on souffre.
Les personnes qui souffrent ont tellement mal qu’elles ont envie de se débarrasser de leur douleur en la donnant aux autres. C’est l’histoire de la sorcière Karaba dans Kirikou : elle souffre d’une épine plantée dans son dos et est tellement obnubilée par sa propre douleur qu’elle n’arrive pas à être gentille.Mais le problème est que plus on est méchant avec les autres, moins ils nous aiment, plus on ajoute à la souffrance initiale. Encore une fois, la bonne nouvelle est que la méchanceté pourra disparaître avec la douleur, comme c’est le cas à la fin du film Kirikou et la sorcière.
On peut être méchant parce qu’on nous a dit qu’on l’était.
Les étiquettes posées par les adultes aux enfants du type « Tu es méchant(e) », « Tu es nul(le) », « Tu es mauvais(e) » peuvent devenir des réalités. Les enfants deviennent ce que l’on pense d’eux. A force d’entendre des jugements sur son être, sur sa personnalité, l’enfant l’intériorise et devient en quelque sorte prisonnier de ce rôle qu’on lui attribué d’office.L’enfant ne sait plus être gentil mais il suffit que quelqu’un s’occupe de lui, se soucie de lui, lui dise des mots gentils pour le transformer.
L’amour et la confiance des autres peuvent nous transformer en de vrais gentils. Sophie Carquain
mercredi 22 avril 2015
jeudi 5 mars 2015
Aborder la séparation par le toucher
Quand Karine Stock m’a dit qu’en tant qu’haptonome, elle pouvait aborder le sujet de la séparation
en réunion à thème, ça m’a de suite interpellée. Parce qu’on aborde
cela de bien des façons mais je n’avais jamais envisagé de le faire par le toucher.
Comment accompagner l’enfant à se séparer, quand son parent le confie à une tierce personne ou qu’il le couche le soir ?
Karine est donc intervenue sur ce sujet
fin janvier. Elle a expliqué les différentes étapes du développement de
l’enfant, qui entrent en cause dans la démarche de séparation.
Par exemple, avant 6 mois, bébé croit
qu’il fait partie de sa mère. Puis, petit à petit, il comprend qu’il est
une personne à part entière. D’où l’angoisse du 8ème mois
(qui peut survenir avant ou après l’âge des 8 mois), quand bébé croise
un visage étranger, qu’il vit une situation nouvelle ou que son parent
s’éloigne. C’est normal ! C’est une étape qu’il vit, qu’il faut
accompagner et qu’il traversera. ça le fait grandir. Ensuite, il
acquière sur plusieurs mois ce qu’on appelle la permanence de l’objet
: il comprend que l’objet ou la personne existe, même s’il ne le voit
pas. Le jeu de cache-cache est top à cet âge là : « je suis caché, tu ne
me vois pas, ah me revoilà ! » ou quand l’enfant s’amuse à jeter son
doudou de la poussette, il ne le voit plus. On le lui redonne, le
revoilà ! Et souvent, il recommence ! ça nous agace mais c’est dans la
répétition qu’il assimilera et puis, en faisant ça, il crée un lien, un
jeu avec l’adulte : il aime ! Bon, on est en droit de lui dire « stop » à
un moment quand même
Mais du coup, il comprend que son parent qui s’éloigne, existe toujours et qu’il va revenir.
Mais du coup, il comprend que son parent qui s’éloigne, existe toujours et qu’il va revenir.
Avant 8 mois environ, l’enfant ressent une angoisse de morcellement
: il se croit en pièces détachées. Il a besoin de toucher ses mains et
ses pieds pour prendre conscience de la construction de son corps.
L’enfant a passé neuf mois de sa vie
dans un milieu liquide, maintenu de toutes parts par la pression
amniotique, sans être soumis à la pesanteur. Puis il est violemment
projeté dans le monde aérien. Cela peut provoquer chez lui une angoisse de « chute sans fin », tant qu’il n’a pas le sens intime de sa peau et de ses limites corporelles propres. (Hélène STORK, « ENFANCE (Les connaissances) – La petite enfance », Encyclopædia Universalis)
L’enfant a donc besoin de se toucher et d’être touché pour être rassuré.
Karine et Déborah Dassi, monitrice de portage « Aux portes du coeur », ont insisté sur l’importance de bien porter l’enfant :
- le soutenir par la base : une main sous les fesses pour que bébé sente son poids reposer sur quelque chose,
- ne pas le porter sous les aisselles, jambes pendantes : imaginez-vous suspendu au-dessus du vide !
- garder bébé contre soi aussi longtemps que possible quand on le prend ou qu’on le pose, l’accompagner, pour éviter cette angoisse de chute. Oui, ça demande de se baisser du coup.
- le soutenir par la base : une main sous les fesses pour que bébé sente son poids reposer sur quelque chose,
- ne pas le porter sous les aisselles, jambes pendantes : imaginez-vous suspendu au-dessus du vide !
- garder bébé contre soi aussi longtemps que possible quand on le prend ou qu’on le pose, l’accompagner, pour éviter cette angoisse de chute. Oui, ça demande de se baisser du coup.
Karine a ajouté qu’il fallait que les
parents se sentent en confiance quand ils confient leur enfant, qu’ils
n’hésitent pas à parler de leurs éventuelles angoisses à la personne qui
s’occupera de leur bébé, qu’ils expliquent aussi ce qu’ils ressentent à
leur petit, avec des mots simples, en ajoutant que c’est une étape et
qu’ils vont y arriver, que tout se passera bien. Prendre le temps de se
dire « au revoir », donner des repères temporels à l’enfant : « je viens
te chercher après le goûter », ne pas partir en catimini sinon le
loulou aura le sentiment d’avoir été abandonné quand il réalisera que sa
maman ou son papa est parti… et ne pas revenir : si l’on part et que
l’on revient pour un dernier bisou, ça envoie comme message : je suis
inquiet.
Elle nous a aussi expliqué qu’en haptonomie, le regard est un toucher à distance. Il est donc bon pour que l’enfant se sente enveloppé, contenu, sécurisé, de lui parler en le regardant dans les yeux.
A partir de 20 secondes, un câlin a un
effet thérapeutique sur le corps : il produit de l’ocytocine. Cette
hormone permet de se détendre, de se sentir en sécurité et de calmer
craintes et anxiété. On ne peut donc que recommander un câlin au moment
de se séparer, pour se dire « au revoir ».
La tierce personne qui accueille
l’enfant a un rôle important aussi : rassurer le parent et j’ajouterais :
ne pas se sentir dévalorisé ou autre si le parent a des craintes. Il ne
remet pas en question nos compétences mais il a peur et est sûrement
triste. Rassurer l’enfant aussi. Et accompagner la séparation, en respectant la bulle proximale de chacun.
Et là, un grand merci à Karine : on n’y faisait pas forcément
attention… Quand le loulou est dans les bras de son parent, qu’il est
l’heure de se quitter, on s’approche d’eux, on tend les bras et on prend
l’enfant. La bulle proximale, on la connait mieux sous le nom d’espace vital.
Pour que la séparation se fasse la plus douce possible, il faut que le
parent, l’enfant ET la tierce personne ouvrent leur bulle. Il faut que
chacun soit prêt à laisser l’autre s’approcher. Si je prends le bébé des
bras de son parent qui n’est pas tout à fait prêt, bébé ressent le
malaise de sa maman ou de son papa et ne sera pas dans les meilleures
conditions pour dire « au revoir ». Si j’accueille l’enfant sans être
prête, il risque de le ressentir aussi. Donc prendre le temps. Ne pas se
précipiter. J’attends maintenant un signe du parent ou de l’enfant pour
tendre les bras et je m’approche toujours d’eux doucement.
On a vu que le toucher rassure, calme, apaise. Karine nous a conseillé de faire des massages en jet d’eau
sur le dos de l’enfant : en gros, faire descendre ses doigts le long du
dos du loulou, doucement, plusieurs fois. J’ai essayé à la crèche, avec
un enfant âgé de 18 mois qui avait un gros chagrin suite au départ de
sa maman. Je lui ai proposé de venir sur mes genoux et j’ai fait ces
petits massages, en lui laissant le temps de se calmer. ça me paraît
important d’ajouter que je ne lui ai pas demandé d’arrêter de pleurer.
Lui dire « arrête de pleurer », c’est lui renvoyer l’idée qu’il n’a pas
le droit de le faire. Ce qui n’est pas le cas. Il a le droit d’être
triste et de pleurer. Et ça fait parfois du bien de pleurer. De plus, si
l’on ne permet pas à l’enfant de vider son sac émotionnel,
le prochain chagrin risque d’être plus fort (le reste du 1er chagrin +
le second = chagrin ++). Idem pour la colère. Et cet enfant s’est
apaisé. J’ai réitéré avec un loulou encore dans les bras de sa maman :
en lui faisant ces petits massages, il s’est détendu et j’ai pu lui
proposer de venir avec moi.
Avant le coucher, il peut être bon de
faire un massage à son enfant, pour le relaxer. Ou de le bercer : de
droite à gauche et non d’avant en arrière car ce dernier mouvement
stimule l’activité…
Karine nous a montré un bercement ample. Comment vous dire …. Tout le monde a été impressionné lors de la réunion !
L’idée, c’est que quand l’enfant est agité, énervé, on le berce
amplement pour se caler sur son niveau d’énergie. Petit à petit, il va
se calmer et le rythme de notre bercement aussi. Pour au final, devenir
un bercement léger et doux. ça, il faut l’apprendre avec un haptonome.
On peut pas le faire comme ça, n’importe comment, à mon sens. Il faut
bien se positionner et placer ses mains correctement sur bébé. Et
expliquer aux gens autour ce qu’on fait parce que quelqu’un qui ne
saurait pas, pourrait se poser des questions ! Mais c’est intéressant.
Il y a plein de petits trucs pour aider au coucher :
- le préparer, avec une ambiante plus douce au moment du repas, peu de bruit, lumière tamisée,
- on a parlé du massage, on peut aussi proposer un bain aromatique,
- ritualiser : histoire, comptine…
- chuchoter des mots d’amour, etc.
- le préparer, avec une ambiante plus douce au moment du repas, peu de bruit, lumière tamisée,
- on a parlé du massage, on peut aussi proposer un bain aromatique,
- ritualiser : histoire, comptine…
- chuchoter des mots d’amour, etc.
Et si il y a des difficultés à la
séparation, au coucher notamment, il peut être bon de se demander si la
grossesse ou l’accouchement (qui est la première séparation) ne
pourraient pas avoir un lien. Si l’un des deux a été mal vécus, même si
on a l’impression de l’avoir digéré : est-ce la cas au fond… peut-être
pas pour bébé. Karine propose de travailler sur le vécu émotionnel. Beaucoup de personnes l’ont rencontrée pour cela et les témoignages sont très positifs. ça peut être une piste.
Moi, je suis convaincue par
l’haptonomie, pendant et après la grossesse. On crée un lien, on
transmet beaucoup, on communique par le toucher.A la réunion, un papa témoignait : il a accompagné sa femme lors de sa grossesse à des séances d’haptonomie et il racontait qu’il avoir pu construire un lien avec son bébé in utéro, parce que lorsqu’il posait sa main sur le ventre, bébé s’approchait, par exemple. Et du coup, quand son petit est né, il avait le sentiment de déjà le connaître et a été plus serein lors des séparations. J’adore !
http://madamegazouille.fr/2015/03/aborder-la-separation-par-le-toucher/
mercredi 4 février 2015
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