Bienvenue sur le blog des assistantes maternelles agréées et libérales de Sisteron et des environs

vendredi 30 septembre 2016

Les chroniques de Françoise Näser

Une question de confiance. Par Françoise Näser

Assistante maternelle, auteure

« Il faut bien faire confiance » se dit Maman en sortant de chez sa toute nouvelle assistante maternelle, un gros nœud dans la gorge, une irrépressible envie de pleurer. Jamais, jamais elle n'aurait pu soupçonner qu'il serait si difficile de confier son enfant, si difficile de choisir la bonne personne, celle qui allait prendre soin de son bébé sans chercher non plus à lui voler sa place dans son cœur. Comment savoir, une fois la porte fermée, une fois le dernier sourire, le dernier au revoir de la main, comment savoir ce qu'il se passe vraiment ? Quelle angoisse, tout de même, de confier son bébé à une inconnue ! Même si elle fait plutôt bonne impression, même si sa famille est sympathique, même si son intérieur est accueillant. Son bébé à elle, cette extension de son propre corps, sa petite « Crevette d'amour » est restée derrière elle, c'est un fait. Culpabilité ? Un peu quand même. Même si Maman est ravie de retrouver son travail, même si, pour être tout à fait honnête, ses collègues lui ont bien manqué, qu'y a-t-il de naturel à voir son bébé dans les bras d'une autre femme ? Pourtant, tout se passe bien : l'adaptation, cette période où chacun prend ses marques à son rythme, où on se découvre les uns les autres, ses habitudes, ses petites manies, l'adaptation est en bonne voie. Bébé reste maintenant de longues heures chez sa nounou sans soucis : lorsque Maman arrive le matin, son assistante maternelle prend le temps nécessaire pour la rassurer, et, le soir, lorsque Maman repart, elle écoute en buvant du petit lait le compte rendu de ces quelques heures, émaillé d'une petite anecdote « aujourd’hui, il a attrapé un hochet sur son tapis de jeu» ou bien « il a bu son biberon plus rapidement qu'hier et n'a pas eu de régurgitation cette fois-ci».

« Il faut bien faire confiance » se dit Bébé, dans les bras de sa nounou. Comment faire autrement ? Du haut de ses 3 mois, il n'a pas vraiment d'autres choix ! Ses parents ont décidé de le confier à cette femme tandis qu'ils partent travailler : il compte donc maintenant sur celle qui n'est pas sa maman, pour le nourrir, le maintenir au propre, le faire dormir. Mais aussi le faire rire, le consoler, l'écouter et bien d'autres choses encore. C'est vrai que dans ses bras, il se sent plutôt bien, et que même si ce n'est pas l'odeur bien connue de sa maman, cette étrangère sent plutôt bon. Il a vraiment envie de lui faire confiance, de s'abandonner en toute sérénité dans ces bras qui bercent tout en douceur, en l'écoutant fredonner des comptines. Chante-t-elle pour lui tout seul ? Car il y a d'autres enfants, il les a vus ! Et surtout entendus. Ils sont assez chamailleurs, et passent de temps en temps dans son champ de vision : ils sont bien plus grands et ont l'air de faire des choses passionnantes. L'un a un objet rouge dans la main et le lui agite devant le nez en demandant « Nounou, tu crois qu'il veut jouer avec la voiture ? » Bien sûr qu'il voudrait pouvoir attraper ce bel objet, même s'il ne sait vraiment pas ce que c'est. Un autre s'approche et réclame lui aussi un biberon de lait. Il semblerait que d'autres personnes partagent son régime alimentaire, quelle surprise ! Dès qu'il aura fini sa sieste, il tentera d'en apprendre plus, parce que pour le moment, ses yeux se font lourds et il espère regagner au plus vite son joli lit à barreaux et son doudou. Un dernier câlin, une dernière caresse rassurante et le voilà installé confortablement dans la pénombre.

« Il faut bien faire confiance » se dit l'assistante maternelle face à cette nouvelle famille. C'est qu'elle en a vu de toutes les couleurs dans sa carrière ! Elle pourrait en raconter des anecdotes tristes ou risibles, inquiétantes ou amusantes ; des expériences elle en a faites, parfois de très mauvaises et parfois de très bonnes. Chaque nouvel accueil apporte son lot de surprises et de la même façon qu'aucun enfant n'est semblable, aucun accueil ne se déroule de la même manière. Chaque famille a ses horaires, ses habitudes, ses souhaits en matière d'éducation : il faut savoir s'adapter tout en gardant le cap. Comment vont se comporter ces employeurs-là ? Vont-ils respecter les horaires et toutes les autres clauses du contrat établi ? Va-t-elle être rémunérée en temps et en heure ou bien devra-t-elle réclamer tous les mois son salaire ? Va-t-elle devoir batailler pour ses congés ? Elle a déjà connu tout ça, et plus d'une fois ! Comment vont se comporter ces jeunes parents avec elle ? Sera-t-elle pour eux une personne-ressource ou bien uniquement leur salariée ? S'établira-t-il au fil du temps une relation amicale ou strictement professionnelle ? L'adaptation du bébé se passe très bien : il semble s'acclimater rapidement et sa maman, bien que visiblement stressée, paraît plus sereine de jour en jour. Les deux femmes commencent à s'émerveiller ensemble des petits progrès accomplis quotidiennement par le bébé. « Ce n'est pas facile pour les parents de confier leurs enfants. Pour avoir le cœur en paix, il faut qu'ils fassent confiance à la nounou, et nous aussi. Quand les grandes personnes se font confiance, qu'elles se parlent bien, les enfants se sentent en sécurité, ils sont tranquilles. » (1) La confiance est au cœur de cette relation : les graines en ont été semées, elles restent à cultiver et à croître au fil du temps.

 https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/paroles-de-pro/chroniques/les-chroniques-de-francoise-naser/une-question-de-confiance-par-francoise-naser

jeudi 23 juin 2016

http://maitressepatate.eklablog.com/fichez-moi-la-paix-avec-montessori-a126212692

un autre regard !

mercredi 9 mars 2016


La motricité libre

Emmi Pikler développera ce concept de "motricité libre" ou « motricité autonome » tout au long de sa vie professionnelle.

Déroulement du développement moteur autonome selon Emmi Pikler


Quelques extraits d’une conférence de Myriam David, en 2003

…« La contribution majeure d’Emmi Pikler concerne le rôle essentiel que l’activité spontanée du bébé joue dans son développement. En effet, elle découvre combien le bébé prend plaisir et intérêt à exercer son activité spontanée et comment il se saisit des possibilités nouvelles offertes par son développement sensori-moteur, progressant ainsi de jour en jour à petits pas dans ses capacités et découvertes, au rythme de ce développement, chaque petit pas précédant et préparant le suivant dans un processus continu et dans un ordre donné. Ce faisant, le bébé ne poursuit pas un but, il va à l’aventure, découvre à tâtons, reproduit, maîtrise chaque acquisition au fur et à mesure de la poursuite de son chemin. On le voit capable à cet égard de faire de grands efforts et de ténacité, mais capable aussi de se reposer, parfois de regarder ailleurs, puis retourner à sa tâche.
Au travers de l’exercice de cette activité spontanée, le bébé est en vérité le moteur, l’animateur de la progression de son développement global : psycho-moteur, cognitif, psychique »…
… « Il importe de ne pas le contrarier en faisant intrusion, en exposant par exemple le bébé à des postures qu’il n’a pas encore découvertes et qu’il n’est pas encore prêt à adopter, lui enlevant la joie de découvrir par lui-même et la confiance en ses propres capacités »….
… « Elle montre l’importance pour le bébé de bénéficier de trois espaces de vie bien distincts et qui s’alimentent l’un l’autre :
  • Aire des soins corporels au sein d’une relation chaleureuse, intime avec la personne qui assure l’ensemble des soins et organise ces trois espaces. Cette intimité étant le fruit d’un regard attentif, permettant d’accéder à une connaissance du bébé réel, de ses progrès et acquisitions quotidiennes, de ses façons d’être, de ses capacités, celles déjà acquises, celles qu’il commence tout juste à exercer, celles qui s’annoncent, ceci favorisant la mise en œuvre des soins bien ajustés à l’état du bébé.
  • Aire d’exercice de son activité par lui-même : espace de jeu et d’activité libre dans laquelle l’adulte n’intervient pas directement mais qu’il prend soin d’organiser de façon à assurer sa permanence quotidienne et la sécurité du bébé. Le cadre de cet espace, sa dimension, ses limites, son contenu étant pensés en fonction du développement du bébé, de ses goûts et intérêts.
  • Aire de repos et de sommeil : la succession, le rythme, la durée respective, le contenu de chacun des espaces étant régulé en fonction de l’observation de l’état de l’enfant : état de développement, de vigilance, de fatigue, d’appétit, de satisfaction, etc. Afin que le bébé soit en état de bien-être corporel et qu’il puisse ainsi jouir pleinement de l’exercice de son activité spontanée dans chacun de ces espaces. »…

Pour approfondir la notion de motricité libre

  • E. Pikler : "Se mouvoir en liberté dés le premier âge" - Puf (épuisé) - Diffusé par APLF
  • A.Szanto, A.Tardos : "Se mouvoir en liberté" - DVD diffusé par APLF

vendredi 25 septembre 2015

Un enfant n'est pas un jouet ...

Après deux/trois semaines de vacances bien remplies, où nous avons vu beaucoup de monde, essentiellement la famille d'ailleurs ... avec le passage des uns et des autres, un mariage etc. ... Petit Baroudeur et moi étions contents de rentrer  à la maison ... 
D'une part pour retrouver nos petites habitudes, certes, mais surtout parce que le comportement de certains adultes avec mon fils commençait à m'agacer très sérieusement. 
Donc, oui, Petit Baroudeur est un petit enfant... avec sa personnalité propre, ses envies, ses choix, ses peurs, ses qualités et ses défauts .... 
Et non, ce n'est pas un pantin qui doit correspondre à ce que l'adulte en face de lui souhaite au moment "t"... 
Et ce n'est pas non plus un jouet attendrissant avec lequel on s'amuse 5 minutes "il est tellement mignon"  et sur lequel on crie ensuite dessus parce qu'On a autre chose à faire ... et que forcément lui trouvera aussi autre chose à faire pour rappeler sa présence ...
Ce n'est pas parce qu'un enfant est petit qu'on peut lui dire n'importe quoi, exiger de lui tout et son contraire, le soumettre à un chantage permanent culpabilisant style "Tu ne veux pas me faire un bisou? Bon, alors je pleure... " , ou trouver amusant de lui faire peur en lui racontant qu'il ya des loups partout (dans la cave, dans la pièce où il veut aller, dans le jardin quand la nuit tombe etc. ). 
Tout cela est assez commun et banal, je suis sûre ... et je pense que de nombreux témoignages des uns et des autres pourrait rejoindre mon propos ...
Alors, il est peut être bon de remettre noir sur blanc qu'un enfant est une personne à part entière ... avec une dynamique propre à l'enfance, une manière de penser spécifique.... et il n'est pas un mini clone de ses parents, un mini adulte qui peut tout comprendre, un animal de compagnie...
C'est bien de râler, mais que faire ? Des cartes de voeux "Les bonnes résolutions pour s'occuper d'un enfant" ... des cartes postales " Vacances heureuses ... avec un petit loulou" ... des affiches "Les 10 commandements des Papi/ Mamie/ Oncles / Tantes / Cousins etc."  ... 
avec des choses toutes simples dedans: 
1. Quand je propose de m'occuper de Loulou, c'est à 100% ... 
Ben oui, sinon ça donne ... je cuisine, je crie sur Loulou qui touche aux couteaux de cuisine ... je débarasse le lave-vaisselle, je crie sur Loulou qui met en route le four etc.  et au final, le temps où j'ai proposé de m'occuper de Loulou sera négatif pour lui et pour moi. 
 2. Loulou n'a pas une mémoire de poisson rouge ... 
Et oui, donc il se rappelera de ce que vous lui avez expliqué ou dit ... donc, vous ne vous étonnerez pas qu'il ne veuille plus entrer dans la pièce où la veille vous lui avez dit qu'il y avait un loup... 
3. Loulou est logique 
Si vous jouez avec lui à table avant que le plat n'arrive, ne vous étonnez pas qu'il continue de jouer et s'excite une fois le plat arrivé... alors que vous, êtes centré sur le contenu de votre assiette. 
Si vous chipez ses affaires ou lui faites des tours pendables, ne vous étonnez pas qu'il vous dise qu'il veut faire la "bagarre"  avec vous, ou qu'il mime de vous tirer dessus en disant "pan" ( et rappelez vous qu'il est petit, et qu'il ne met pas du tout la même chose que vous sur ces mots et situations). 
4. Loulou pense ( et oui !!! ) 
Doué de parole (!), Loulou vous dira ce qu'il pense de telle ou telle situation, acceptera/ demandera/ refusera  vos propositions... Certes, ce n'est pas toujours agréable... mais pensez que vous êtes avec lui, comme avec n'importe qui d'autre, dans une relation... un dialogue ... et que tout propos arbitraire sans aucun temps d'adaptation ou de transition risque bizarrement d'être mal accueilli. 
5. Loulou est très sensible au niveau émotionnel
Loulou est petit, chaque émotion est vécue intensément, sans filtre, sans pouvoir être relativisée  (rappelez vous quand vous étiez ado... ça s'en rapproche) ... donc ne vous étonnez pas de ses réactions vives... son chagrin est intense, sa colère est bouillonnante, sa joie est débordante, sa peur est irraisonnée et peut être irraisonnable
6. Loulou est fatigable 
Loulou a un rythme d'éveil/sommeil différent du votre... et sa fatigue s'exprime différemment de la votre... il n'ira pas faire la carpette sur un transat... mais pourra alterner entre des phases de repli / irritabilité / excitation ... Dans ces cas là, il ne sert plus à rien de "crier", il ne vous entend plus ... il ne vous reste qu'à lui permettre de se reposer. 
7. Loulou apprend en jouant/ bougeant
Pour lui, c'est vital ... oui, il est fatigant mais pour être bien dans ses baskets, il a besoin de bouger, parler, voire crier ... si vous contrecarrez tout cela, attendez vous au pire !!!
8. Loulou... nombril du monde
Enfin, c'est ce qu'il croit ! Il faut lui apprendre à vivre avec les autres, à intégrer règles et codes sociaux... mais pas tout en même temps et pas avec une tolérance zéro... 
9. Loulou a ses humeurs, ses trucs à lui 
Comme vous, Loulou a des jours "avec" et des jours "sans" .... des jours où il se lève du pied gauche... Loulou ne se montre pas toujours sous son meilleur jour ... n'en faites pas une affaire personnelle, même si ce jour là était le jour où il devait épater vos amis parce qu'il est évidemment le plus beau, le plus intelligent, le plus "en avance" ... poli... aimable... souriant de tous les enfants. 
10. Loulou a des parents
C'est dommage, hein ? Mais voila, c'est comme ça, et ce sont eux qui donnent les lignes directrices de l'éducation de Loulou... Si vous voulez que tout se passe bien, évitez de contester, ignorer, critiquer négativement la conduite des parents de Loulou ... il le sent et le ressent ... et vous le fera comprendre. Rappelez vous que pour Loulou, les personnes fondamentales de sa vie sont justement ses parents ... et elles le resteront en filigrane toute sa vie. 

Bon, j'imagine la tête des gens si je leur offrais cela... mais pourtant, ce ne serait pas une mauvaise idée !!! 
Et vous, des idées ? Des remarques ? 

http://journalpsychomotricienne.fr/relation-parents-enfants/education/315-mon-fils-n-est-pas-un-jouet.html#.Ug9mcz1ZSD8.facebook

mercredi 16 septembre 2015

http://apprendreaeduquer.fr/comment-aider-enfants-mieux-comprendre-les-autres/

Dans l’excellent livre Petites leçons de vie, Sophie Carquain propose d’aider nos enfants à mieux comprendre les autres.

Comprendre les gens méchants

Dans les dessins animés ou les livres pour enfants, les gentils et les méchants sont facilement reconnaissables : les gentils sont généralement beaux et souriants, alors que les méchants sont laids et crient beaucoup. Ce type d’histoires apprend aux enfants que le monde est noir ou blanc, qu’on est soit gentil, soit méchant, que ceux qui crient sont méchants par nature (alors qu’on peut crier ponctuellement sous le coup de la fatigue, de la peur, de l’agacement…), que la beauté est associée à la gentillesse, que la laideur est à fuir.

On peut avoir l’air méchant parce qu’on se sent faible. 

Quand on a peur, on cherche à se protéger par tous les moyens, on cherche une sorte d’armure de protection. Certains, adultes comme enfants, vont alors choisir d’être méchants comme carapace.
Les enfants qui jouent les durs se sentent souvent faibles ou menacés à l’intérieur. La méchanceté n’est rien de plus qu’un moyen de défense dans ce cas.

On peut être méchant parce qu’on est considéré comme un moins que rien.

Quand personne ne porte attention à quelqu’un, quand personne ne lui sourit ou ne lui adresse de mots agréables, quand personne ne se soucie de ses sentiments, de ses émotions, alors ce « quelqu’un » peut se sentir tellement abandonné qu’il en devient méchant. C’est encore pire quand il entend des phrases comme « Je ne t’aime plus ».
La bonne nouvelle est qu’il suffit de lui adresser des mots gentils et des sourires pour qu’il se découvre gentil. On n’est pas condamné à être méchant à vie :-).

On peut être méchant parce qu’on a mal, parce qu’on souffre.

Les personnes qui souffrent ont tellement mal qu’elles ont envie de se débarrasser de leur douleur en la donnant aux autres. C’est l’histoire de la sorcière Karaba dans Kirikou : elle souffre d’une épine plantée dans son dos et est tellement obnubilée par sa propre douleur qu’elle n’arrive pas à être gentille.
Mais le problème est que plus on est méchant avec les autres, moins ils nous aiment, plus on ajoute à la souffrance initiale. Encore une fois, la bonne nouvelle est que la méchanceté pourra disparaître avec la douleur, comme c’est le cas à la fin du film Kirikou et la sorcière.

On peut être méchant parce qu’on nous a dit qu’on l’était.

Les étiquettes posées par les adultes aux enfants du type « Tu es méchant(e) », « Tu es nul(le) », « Tu es mauvais(e) » peuvent devenir des réalités. Les enfants deviennent ce que l’on pense d’eux. A force d’entendre des jugements sur son être, sur sa personnalité, l’enfant l’intériorise et devient en quelque sorte prisonnier de ce rôle qu’on lui attribué d’office.
L’enfant ne sait plus être gentil mais il suffit que quelqu’un s’occupe de lui, se soucie de lui, lui dise des mots gentils pour le transformer.
L’amour et la confiance des autres peuvent nous transformer en de vrais gentils. Sophie Carquain

dimanche 31 mai 2015



Cette année notre spectacle de printemps a de nouveau été un grand succès ! Merci aux enfants, aux parents et bien sûr à la compagnie : http://www.zephirine-cie.com/  qui nous a émerveillés !